Je fais un espace. Et tout y est violent. Et tout y est pour briser et pour être brisé. Et pour attaquer, pour se défendre en attaquant. C’est pourquoi, c’est fou ce que c’est tonique. Le changer semble difficile.
Puis je fais un deuxième espace dont j’ai besoin apparemment. En cet espace règne une douceur, une horizontalité, une égalité, une harmonie… Cependant, sa satisfaction même ne se donne pas satisfaction. Il se défait par une sorte d’indifférence qui appelle l’endormissement.
ll faut donc un troisième espace. Cet espace est pour englober les précédents. Donc il doit être grand, plus grand. Et je le fais grand et de plus en plus l’agrandis pour que le premier et le second y tiennent. En vain. C’est autre chose que la grandeur ce dont il a surtout besoin pour les enfermer l’un et l’autre.