Laura

Depuis que j’ai croisé le portrait de Dorian Gray sur le fil de son pseudo anonyme, me reviennent constamment en tête le portrait de Laura, et son thème.

Laura est un film d’Otto Preminger datant de 1944, avec la belle et mystérieuse Gene Tierney. Au milieu du flm, un tableau, celui de Laura.

ARCHIVES : TRENCH COATS

Laura Hunt est retrouvée, assassinée et défigurée par une décharge de chevrotine. L’inspecteur chargé de l’enquête est peu à peu fasciné par ce personnage de femme fatale, par son tableau, son journal intime, et les différents témoignages qu’il recueille. Fantôme fantasmatique et onirique, Laura finit par prendre chair et os, et revient sur la scène du crime, dans une scène onirique époustouflante de beauté… Pour le reste, voyez le film Wink

Laura est un grand film noir oppressant, entêtant, mystérieux et obsédant. Tout comme le thème musical de David Raksin qui va rapidement devenir un des standards de jazz les plus prisé. En voici trois versions, celles que je préfère.

Tout d’abord Charlie Parker, vertigineux au milieu des cordes

Puis le pianiste Erroll Garner, dans une version délicieusement sucrée

Ma version préférée est celle de Mingus avec le pianiste Hampton Hawes, mais aucune trace sur le net… Tant pis. Crying or Very sad

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