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La maison et le monde

(de Harpo)

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Mois : octobre 2007

Joe Henry

26 octobre 200715 juin 2015 Harpo

Voici déjà 22 ans que Joe Henry est dans le métier, 22 ans et 10 disques, et pourtant Joe Henry est quasiment inconnu en France, sinon d’une petite poignée d’initiés. […]

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Dave Longstreth, The Dirty Projector

18 octobre 200712 mai 2015 Harpo

The Dirty Projectors, c’est un seul bonhomme : le new-yorkais Dave Longstreth. Et ce dirty Dave, il fait tout : musique, textes, artwork et auto production. On aime ou on […]

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J.B. Lenoir

16 octobre 200712 mai 2015 Harpo

J.B Lenoir, guitariste, harmoniciste, auteur compositeur, satyriste, et empêcheur de tourner en rond. Dans le monde du blues moderne, J.B Lenoir fait figure de précurseur. La musique noire américaine, et […]

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Ronald Isley

16 octobre 200712 mai 2015 Harpo

Une voix chaude, emplie de blues et de soul, celle de Ronald Isley. Et comme on fait tout en famille chez les Isley, il est ici notamment entouré de ses […]

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Robert Wyatt

4 octobre 200712 mai 2015 Harpo

Je viens d’écouter le dernier disque de Robert Wyatt : Comicopera, et c’est vraiment sublime !   J’en ai tiré cette version incroyable du célèbre hymne cubain révolutionnaire Et de […]

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  • Protégé : Mi and L’Au – Four Pairs of Wings

     22 décembre 2019
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     13 décembre 2019
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    Alto Sax

     30 juin 2018
  • My favorite things, illustrations copyright Jennifer Ayers-Gould

    Les choses que je préfère…

     17 avril 2016
  • he_jazz_singer_by_alphamale1980

    Petite histoire du scat

     15 juin 2015

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    Henri Michaux

    Je fais un espace. Et tout y est violent. Et tout y est pour briser et pour être brisé. Et pour attaquer, pour se défendre en attaquant. C’est pourquoi, c’est fou ce que c’est tonique. Le changer semble difficile.

    Puis je fais un deuxième espace dont j’ai besoin apparemment. En cet espace règne une douceur, une horizontalité, une égalité, une harmonie… Cependant, sa satisfaction même ne se donne pas satisfaction. Il se défait par une sorte d’indifférence qui appelle l’endormissement.

    Façons d’endormi, façons d’éveillé

    ll faut donc un troisième espace. Cet espace est pour englober les précédents. Donc il doit être grand, plus grand. Et je le fais grand et de plus en plus l’agrandis pour que le premier et le second y tiennent. En vain. C’est autre chose que la grandeur ce dont il a surtout besoin pour les enfermer l’un et l’autre.

    Extrait du film « Charulata » de Satyajit Ray, 1964

    Henri Michaux


    Je fais un espace. Et tout y est violent. Et tout y est pour briser et pour être brisé. Et pour attaquer, pour se défendre en attaquant. C’est pourquoi, c’est fou ce que c’est tonique. Le changer semble difficile.

    Puis je fais un deuxième espace dont j’ai besoin apparemment. En cet espace règne une douceur, une horizontalité, une égalité, une harmonie… Cependant, sa satisfaction même ne se donne pas satisfaction. Il se défait par une sorte d’indifférence qui appelle l’endormissement.

    Façons d’endormi, façons d’éveillé


    ll faut donc un troisième espace. Cet espace est pour englober les précédents. Donc il doit être grand, plus grand. Et je le fais grand et de plus en plus l’agrandis pour que le premier et le second y tiennent. En vain. C’est autre chose que la grandeur ce dont il a surtout besoin pour les enfermer l’un et l’autre.
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